1433 divorces ont été enregistrés en 2024 dans la capitale nigérienne, Niamey, d’après un rapport de l’Association Islamique du Niger (AIN) consulté par l’Agence nigérienne de presse. Nombreuses sont les causes qui conduisent à cette situation en baisse par rapport aux années précédentes.
En 2023, le nombre de divorces dans la ville était estimé à 1517 contre 3088 en 2021. Une baisse qui se poursuit légèrement en 2024 avec 1433 cas. Entre 2021, 2023 et 2024, les réconciliations obtenues grâce à l’Association Islamique du Niger, sont respectivement de 4057, 4013 et 2565 cas.
Les causes relevées par l’AIN sont nombreuses. On cite, entre autres, des tromperies dans l’utilisation du téléphone (messages, photos, vidéos, contrôle du téléphone du conjoint ou de la conjointe), des mensonges, l’infertilité, la polygamie, l’incapacité de l’homme à subvenir aux besoins de la famille et une question de tontine (foyandi).
Par jour, l’Association Islamique du Niger reçoit entre 50 et 60 personnes par jour pour divers types de requêtes. La pratique se fait ni en présence de police ni d’avocat : uniquement une application stricte des textes religieux.
Notons que les demandes de divorce ne proviennent pas uniquement de Niamey. « Certaines personnes viennent de l’intérieur du pays, voire de la sous-région ou encore de la diaspora », précise l’Association.
Atha ASSAN









