Une rencontre de sensibilisation des parties prenantes sur le profil de risques d’inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta a débuté ce lundi 23 mai 2022 à Lomé.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du Projet « intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM),va durer trois jours.
Elle vise à améliorer la connaissance des parties prenantes au niveau national sur les risques d’inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta à travers les cartes des risques développées suivant les scenarii climatiques considérés.
La rencontre va également servir de cadre pour la formulation des recommandations pour l’élaboration des politiques qui tiennent compte des risques et la formulation des messages clés pour l’élaboration d’un plan d’action pour la prévention des risques d’inondations et de sécheresse dans le bassin de la Volta.
« Depuis un certain nombre d’années, nous sommes dans un cycle de changement climatique avec des pluviométries abondantes par endroit ou non par d’autres. C’est pourquoi nous nous sommes attaqués avec l’appui de nos partenaires, à ce phénomène d’inondations qui pratiquement chaque année cause des dégâts parfois en vies humaines. Il en est de même pour la sécheresse, ce n’est pas sur l’ensemble du bassin mais il y a des poches de sécheresse où vous voyez des animaux qui n’ont rien à manger , qui meurent. C’est un facteur aggravant de notre pauvreté « , a expliqué Robert Dessouassi, directeur exécutif de l’ABV.
Le projet VFDM est initié depuis 2019 par l’Organisation Météorologique Mondiale, l’Autorité du Bassin de la Volta et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest, en collaboration avec les six Etats de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) sur financement du Fonds d’Adaptation. Il a pour but d’assurer un développement socioéconomique durable dans les pays du bassin de la Volta qui sont confrontés depuis quelques années aux effets néfastes des changements climatiques qui se traduisent par des phénomènes extrêmes tels que les sécheresses et les inondations avec d’importants dégâts dont des pertes en vies humaines.
Le bassin de la Volta est partagé par 6 pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Togo , la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali.
Rachel Doubidji