L’Alliance nationale pour le changement (ANC) a tiré leçons des boycotts électorales précédents ainsi que la non-participation à certains pourparlers politiques. Le parti de Jean-Pierre Fabre ne compte plus répéter les mêmes erreurs.
Intervenant ce mardi 30 mars 2021 chez nos confrères de victoire Fm, la deuxième vice-présidente de l’ANC, Mme Isabelle Manavi Ameganvi a souligné que le parti n’a pas changé de ligne et donne les raisons pour lesquelles ils prennent part à la Concertation Nationale entre Acteurs Politiques (CNAP).
« Ce n’est pas que l’ANC a varié dans sa ligne politique. L’ANC demeure toujours l’ANC. Nous sommes obligés de dialoguer avec le pouvoir ne serait que pour faire entendre raison sur des problèmes. Avec ou sans nous il l’organisera comme il l’a fait avec les législatives en 2018 », a prévenu la 2ème vice-présidente de l’ANC.
En effet, de nombreux sujets politiques préoccupent le parti de Jean-Pierre Fabre dans le cadre de ce dialogue. Il s’agit entre autres : la composition de la CENI, le fichier électoral et le cadre électoral.
Par ailleurs, sur la question des militants de la diaspora qui ont adressé un courrier au parti pour revoir sa stratégie politique, Mme Isabelle Améganvi fait savoir que cette note n’a pas grande importance.
« Le courrier n’a pas été discuté au niveau de la structure de la fédération internationale Europe-Asie. Ce courrier ne suffit pas pour mettre en branle ou pour remettre en cause ce que les 109 fédérations ANC mises ensemble lors du dernier conseil national de l’ANC ont décidé. C’est une initiative des camarades qui d’abord ignorent les dispositions du règlement intérieur et des statuts du parti. Le dernier conseil national a déjà répondu à ces interrogations », a-t-elle rassuré.
Atha ASSAN