Après la préfecture d’Assoli le lundi 8 et le mardi 9 juillet 2024, c’est le tour de la préfecture de Bassar d’accueillir les élus de la région de la Kara, le mercredi 10 et le jeudi 11 juillet 2024. Cette tournée initiée par les députés de la région vise à échanger avec les populations à la base, recevoir leurs préoccupations et leurs avis, et établir une véritable base de confiance afin de soutenir les actions du développement dans la région.
Avant la délégation des députés de la région de la Kara, ce sont les députés de la préfecture de Bassar qui ont échangé dans la matinée du mercredi, 10 juillet 2024, avec les Maires des quatre communes de la préfecture de Bassar, les chefs traditionnels, les chefs services, les CVD, les corps habillés et les comités des parents d’élèves. Dans l’après-midi, ce fut le tour des jeunes et des syndicats de tous les corps de métiers (artisans) de la préfecture de Bassar d’avoir les échanges avec les députés.
La délégation des députés de la région de la Kara sera à Bassar quelques heures. Ainsi, après l’intervention du porte parole des populations de Bassar pour le mot de bienvenu, les honorables députés, notamment, Mme Kassah-Traoré, Tchitchao Tchalim et Yawanké Waké Gbati ont tour à tour pris la parole pour placer le contexte et l’objectif de la rencontre. Selon eux, c’est une tournée où il s’agit d’apporter un message de paix aux populations de toute la région de la Kara dont fait partie celle de la préfecture de Bassar.
“ Notre pays le Togo vient d’amorcer une nouvelle phase de sa marche vers son développement avec le double scrutin du 29 avril 2024. Ce double scrutin, qui s’est déroulé dans le calme a une fois encore prouvé le degré élevé de notre maturité politique. Ce double scrutin, législatif et régional a aussi vu la victoire du parti Union pour la république, (UNIR). Aujourd’hui, il est question de s’unir autour d’un seul objectif qui est celui du développement de notre pays, qui est d’ailleurs le vœu le plus cher du président de la république, son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé. Nous sommes venus vous dire que c’est ensemble avec vous que nous devrions mener cette lutte aux côtes du chef de l’État pour atteindre cet objectif pour notre propre bien”, a fait savoir la député Kassah-Traoré, cheffe de la délégation, qui a en outre appelé les populations à continuer par cultiver l’esprit de cohésion et du vivre ensemble sans distinction de religion, d’ethnie, ni d’appartenance politique.
Yawanké Waké Gbati a pour sa part, salué l’esprit de solidarité et du vivre ensemble qui ont toujours caractérisé les populations de la région de la Kara dont celle de Bassar en particulier, et qui font que chacun se sent à l’aise et mène tranquillement ses activités.
“Nous sommes appelés à vivre ensemble pour développer notre région et par ricochet notre pays. Personne ne viendra développer le Togo. Et pour ce faire, notre comportement déterminera la position des investisseurs. Le chef de l’État, son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, ne ménage aucun effort pour que notre pays soit hissé à un haut niveau de développement. Nous avons l’obligation de le soutenir dans cette marche pour notre bien à nous tous. Je nous invite à continuer par cultiver les valeurs de paix et de stabilité qui font qu’aujourd’hui, notre pays est envié”.
Maître Tchitchao Tchalim dans son intervention est revenu sur l’esprit de solidarité qui est encré depuis toujours dans le comportement des populations togolaises de toutes les régions.
Abordant la question de la nécessité de préserver le Togo contre l’instabilité, il a laissé entendre que la dernière révision de la Constitution s’inscrivait dans cette logique.
“Il nous faut la stabilité pour développer notre pays. Nous voyons ce qui se passe ailleurs dans d’autres pays, qui aujourd’hui souffrent des phénomènes tels que le terrorisme, le djihadisme et autres. Notre entrée dans la cinquième république avec un régime parlementaire a l’avantage de nous préserver de beaucoup de maux, dont l’instabilité. Et vous convenez avec moi que sans la stabilité, la sécurité aucun développement n’est possible”, a fait savoir Tchitchao Tchalim.
Les échanges ont été approfondis sur la nouvelle Constitution votée le 19 avril 2024 et promulguée le 06 mai, surtout les innovations apportées et qui mettent le pays à l’abri de l’instabilité.
Au cours des échanges, les différentes couches de la population de la préfecture de Bassar ont posé des questions d’éclaircissement et exprimé de nombreuses doléances, entre autres les infrastructures routières (Route Sokodé-Bassar et les pistes rurales, Ndlr), l’électrification des cantons (canton de Bangeli mis en exergue), la délivrance des diplômes des apprentis des artisans.
Par ailleurs, les groupes organisés de la préfecture de Bassar dont les agriculteurs (producteurs et productrices), ont reçu la visite des députés, qui ont également visité l’une des ZAAP installée dans la région. Le Centre de Développement des Sports (CDS) de Bassar a aussi été visité ,et les échanges ont eu lieu avec la Coordinatrice du centre et les jeunes pensionnaires.
Outre la Première Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Mme KASSAH-TRAORE Zouréhatou, en tant que cheffe de mission, TCHALIM Tchitchao, élu de la préfecture de la Koza et YAWANKE WAKE Gbati, élu de la préfecture de Bassar, il y a avait aussi GANI Koffi, premier Secrétaire parlementaire, élu de la préfecture de la Binah, OUADJA Binantifame et TCHABORE Hatimi tous les deux de la préfecture de Bassar, PISSIYOU Sami Essokudjowu de la Kozah, BAMANA Baroma de Doufelgou, NADJO N’Ladon de Dankpen, et KARANGO Yaka de la Kéran.
En marge de cette visite, une séance de reboisement de jeunes plants a été faite par les membres de la délégation.
Rachel Doubidji