Le gouvernement français dénombre depuis le dimanche 10 mars 2024, plusieurs attaques informatiques contre ses ministères ou son administration.
Ces attaques ont été menées par « déni de service » (DDoS), une méthode qui consiste à faire tomber en panne un service en le submergeant de requêtes.
Selon le gouvernement français , ces attaques ont été revendiquée par différents groupes de hackers réputés prorusses parmi lesquels « Anonymous Sudan ».
Ce groupe a affirmé sur telegram, avoir mené une cyberattaque massive contre les services du premier ministre, les ministères de l’Économie, de la Transition écologique, de la Santé ou de la Culture, ainsi qu’une série de sites internet, du Conseil d’État jusqu’aux journées du Patrimoine.
Le gouvernement français a fait savoir qu’une cellule de crise a été activée pour déployer des contre-mesures et garantir la continuité des services informatiques.
« Les équipes mobilisées de la direction interministérielle du numérique et de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information continuent à mettre en œuvre des mesures de filtrage jusqu’à la fin de ces attaques », ont souligné les services du Premier ministre.
Notons qu’en 2023, les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat français avaient déjà été temporairement bloqués par des attaques d’un collectif de hackers baptisé NoName.
Rachel Doubidji