Le collectif des personnes victimes de l’érosion côtière exige la publication des deux études commandité par la société Lomé Container Terminal (LCT) sur les causes de l’érosion côtière à l’est du Port.
Ce collectif, en conférence de presse samedi à Lomé, a indiqué qu’il a porté plainte contre LCT auprès des bailleurs qui ont financé le projet, entre autres, la Banque Mondiale, la BAD, FMO, DEG, PROPARCO face à l’aggravation de l’effet de l’érosion côtière sur les communautés située à l’est du port de LCT.
Le collectif fait savoir que ces derniers notament le CAO, mécanisme de plainte de la Société Financière Internationale (SFI) ont demandé à LCT , de realiser une étude sur les causes de l’érosion côtière.
» En 2019, un groupe d’experts universitaires composé des professeurs ADIAHO, Mme HOEDAKOR et autres ont fait ce travail et ont remis le rapport à LCT. LCT n’étant pas d’accord sur les conclusions de ce rapport à commandité une autre étude en 2022″, a expliqué Togbui Agbavi Koffi III.
Cependant, poursuit le chef, la LCT ne veut pas publier ces deux rapports. « La société LCT doit publier le rapport de l’étude de 2022 mais aussi l’étude du professeur ADJAHO. Depuis deux ans le rapport 2022, n’est toujours pas publié. Notre désir est que ces rapports d’études d’impact soient publiés pour qu’on puisse situer les responsabilités.Si les responsabilités sont imputées à LCT, nous allons demander le dédommagement des personnes qui ont perdu leurs maisons, leurs cultures, leurs sources de revenus suite aux effets de l’érosion côtière. Nous pensons que si la société LCT n’a rien à se reprocher, elle va publier ces rapports », a déclaré Togbui Agbavi Koffi III.
Le collectif des personnes victimes de l’érosion côtière informe par ailleurs l’opinion publique que dans les jours à venir le porte-parole du collectif des personnes victimes de l’érosion côtière actuellement à Washington va commencer une grève de la faim. Il sera suivi par certains chefs si rien n’est fait après une semaine.
Rachel Doubidji