L’accord céréalier en mer Noire a pris fin ce 17 juillet 2023, a informé le Kremlin par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov. Une situation qui aura d’impacts sur le commerce international notamment celui des céréales notamment le blé.
La Russie, affirme le Kremlin, sera prête à y revenir quand ses conditions seront remplies. En effet, cet accord, conclu en juillet 2022 par la Russie et l’Ukraine après médiation de l’ONU et de la Turquie, est destiné à éviter une crise alimentaire mondiale en permettant les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire en toute sécurité malgré le conflit en Ukraine.
La suspension de cet accord, selon les experts, risque de replonger le monde dans une crise d’insécurité alimentaire. Et l’Afrique n’est pas épargnée. Certains pays du continent sont très dépendants du blé qui est exporté d’Ukraine grâce à cet accord céréalier. On peut citer, entre autres, Madagascar et la RDC qui sont à 100% dépendant de ces exportations de blé. La Mauritanie importe 18% de son blé de l’Ukraine.
La Russie et l’Ukraine représentent à eux deux, près de 30% de l’approvisionnement mondiale en blé. En 2020, le Togo a acheté pour près de 12 millions $ de Blé et méteil de la Fédération de Russie, ce qui en fait son principal fournisseur cette année, selon les données de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), basées sur les statistiques de la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN).
Atha ASSAN