Un atelier de renforcement des capacités sur le développement de projets pour la mobilisation des financements climatiques a eu lieu ce jeudi 24 novembre 2022 à Lomé.
Initiée par l’Institut Mondial pour la Croissance Verte en collaboration avec le ministère de l’environnement et des ressources forestières, la rencontre a réuni les acteurs de lutte contre les changements climatiques relevant aussi bien du secteur public que privé.
Elle a pour but de faire un état des lieux des sources et des mécanismes de financements climatiques domestiques et internationaux disponibles, de renforcer les capacités des participants sur les exigences, la politique, les domaines d’impact stratégiques et les priorités d’investissements de ces différents fonds et mécanismes de financements, de les outiller sur les procédures d’approbation de projets des différents fonds et mécanismes de financements et de les former sur la formulation des projets bancables pouvant permettre de capter lesdits financements.
Cette session de renforcements de capacités devrait aussi toucher brièvement aux méthodes qui seront requises pour l’accès au Fonds dédié aux Pertes et Dommages approuvé le 20 Novembre lors de la Cop 27 tenue à Charm El-Cheikh en Egypte.
La transition écologique, selon le ministre de l’Environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, doit permettre de mieux protéger l’homme, sa santé et son environnement et d’entretenir ce lien entre l’homme et son milieu.
Il souhaite ainsi que cette rencontre offre à tous, un cadre d’échanges et de concertation permettant de visualiser les actions requises pour les objectifs visés.
Le ministre a, par ailleurs, salué les efforts et l’implication du Représentant Résident de GGGI au Togo ainsi que l’apport de son équipe dans la mise en œuvre des moyens techniques et fiables permettant de bénéficier des financements déterminants dans notre lutte contre les changements climatiques.
De son côté, le représentant-résident du GGGI pour le Togo, Bénin et Ghana, Innocent Kabenga, a fait savoir que le financement de la lutte contre le changement climatique en Afrique implique la mobilisation de tous les acteurs, tant publics que privés, en particulier celle de la communauté internationale.
Rachel Doubidji