L’arrêté pris par le professeur Komla Dodzi Kokoroko mettant fin aux fonctions de 1192 directeurs d’établissements préscolaire et primaire publics, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Dans un entretien avec nos confrères de la Télévision nationale (TVT) passé dans le journal de 20 heures, le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat a expliqué sa note.
Le professeur Komla Dodzi Kokoroko indique que l’arrêté a été pris au lendemain d’une grève « illicite » organisée par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) où certains responsables d’établissement ont refusé de lui communiquer les noms des enseignants grévistes comme cela leurs a été demandé. En tant que Chef de service, souligne le ministre, ils doivent respecter un certain nombre de principes, lesquels ont été méconnus en substance et c’est cela qui leur valent leur destitution. « Il reste toujours enseignants. Ils sont renvoyés à la craie. Le reste de la procédure suit son cours normal, et les jours à venir nous apporteront davantage d’éléments », a répondu le ministre qui ajoute : « Le chef d’établissement qui désobéit aux instructions qui leurs sont transmises, s’expose aux rigueurs de la loi parce qu’il est chef de service et responsable de l’ordre de fonctionnement de son établissement ».
Revenant sur le sujet de gratification promis par le gouvernement et qui fait objet de grève au niveau des enseignants, le ministre indique que sa mise en œuvre exige un certain nombre de conditions qui ne sont pas encore réunies. « Nous sommes en état de promesse, le gouvernement ne revient pas sur cette promesse, c’est un acquis », a-t-il rappelé.
Pour finir, le professeur Komla Dodzi Kokoroko rappelle que la doctrine du ministère des enseignements primaire et secondaire ainsi que celle du dialogue social reste le dialogue.
Atha ASSAN