La Fédération des Universitaires d’Afrique (FUA) organise depuis ce jeudi 17 juin 2021 à Lomé, des journées de réflexion sous le thème « Représentations de la Covid-19, de ses impacts socio-économiques et psychologiques en littérature et en sciences humaines ». La rencontre dure deux jours.
Cette rencontre qui réunit une quarantaine de participants va permettre de dégager les premières leçons de la pandémie qui sévit depuis plus d’une année et de s’interroger sur ses impacts socio-économiques et psychologiques.
Ainsi, plusieurs thématiques vont être abordées entre autres, représentation de la Covid-19 en Littérature et en Sciences Humaines, impacts socio-économiques de la Covid-19, Covid-19 et psychose sociale, Littérature et post-Covid 19.
«Lorsque la pandémie s’est manifestée au Togo, c’était le travail des médecins mais nous avons voulu cette rencontre pluridisciplinaire afin que les psychologues, sociologues, les juristes puissent ensemble, écouter, échanger et partager autour de cette pandémie. C’est l’occasion d’écouter et d’échanger sur les travaux qui ont été déjà faits », a affirmé la Présidente de la FUA, Tchassim Koutchoukalo.
Elle espère que les discussions qui seront menées porteront leurs promesses et dessineront quelques approches de solution qui appuieront celles déjà en vigueur.
La présidente de la Fédération des Universitaires d’Afrique félicite son organisation de faire de cette période de résilience, une opportunité de recherche scientifique dont les textes seront publiés pour servir de repères à d’autres chercheurs.
La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence de la représentante du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mme Djifa Gaméti, du 1er vice président de l’Université de Lomé, Komlan Batawila.
Créée le 14 mars 2018, la Fédération des Universitaires d’Afrique regroupe des chercheurs de 5 pays à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Togo.
Elle s’assigne pour mission de promouvoir la recherche en Lettres et en Sciences Humaines, d’aider les jeunes chercheurs dans leur plan de carrière.
Rachel Doubidji