L’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) a organisé du 19 au 21 avril 2021 à Sokodé (région centrale) une session de formation et de prise d’engagements à l’endroit des élus locaux et leaders communautaires. Étaient au cœur de la rencontre, la notion d’égalité genre et celle de la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes et adolescents.
Selon la Directrice exécutive de l’ATBEF, Mme Noélie Koevi-Koudam, cette rencontre vise à « booster encore plus » l’engagement des élus locaux et chefs traditionnels « en faveur de l’égalité filles-garçons par des actes concrets » ; et « rendre les chances égales aux deux sexes ».
Pour y parvenir, Mme Noélie Koevi-Koudam a sollicité le soutien des élus locaux et leaders communautaires pour « l’élaboration et la signature des chartes qui pérenniseront les engagements de promotion des droits des adolescents et jeunes en matière de santé de la reproduction dans les communautés ». Une doléance qui n’a pas trouvé d’objection dans le rang des participants. Et c’est le chef canton de Davié (Zio), Togbui Dogblavi et le maire de la commune 3 de Sotouboua, M. Lomou Komlanvi qui ont signé la charte au nom des chefs traditionnels et des maires.
Ils s’engagent ainsi à accompagner les actions et interventions sur les questions de la SSR en général et de la SRAJ en particulier ; et à mettre 5% de budget de chaque commune dans la SRAJ. « Cet acte engage les gardiens des us et coutumes et élus locaux à promouvoir l’égalité filles-garçons dans la communauté et à cultiver la culture de dénonciation des violences et des abus à l’endroit des jeunes et adolescents en matière de DSSR », a expliqué M. Djeri Tchagbele, assistant social et chargé de projet à l’ATBEF.
Par ailleurs, il est à noter que les participants ont été entretenus sur la notion du genre et les composantes essentielles de l’Éducation Sexuelle (ESC).
Le projet « Promotion de l’égalité fille-garçons et la santé sexuelle et reproductive pour les adolescents scolarisés et non-scolarisés », piloté par l’ATBEF dans différentes localités du pays, est soutenu par l’IPPF et le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères français à travers les Fonds de Solidarité Prioritaire.
Atha ASSAN