L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a réagi à la nomination de sa militante, Moni Martine Sankaredja, au sein du tout premier gouvernement de la Cinquième République. Elle a été nommée ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’Enfance. Selon la direction du parti, cette nomination a été faite à titre strictement individuel.
Dans un communiqué signé du président national, le professeur Aimé Gogué, l’ADDI affirme avoir appris la nouvelle comme tout citoyen, lors du journal télévisé de 20 heures de la TVT le mercredi 8 octobre 2025.
« Le parti ADDI tient à préciser qu’il n’a été ni de près ni de loin associé à cette nomination. De plus, aucun militant n’a informé le parti avoir été approché pour discuter de sa participation au gouvernement », peut-on lire dans le document.
L’ADDI souligne par ailleurs qu’il n’est pas représenté dans le nouvel exécutif. Le parti rappelle que les dispositions de ses statuts et règlements internes relatives aux sanctions en cas de violation de la ligne du parti seront appliquées.
Enfin, le parti d’opposition estime que cette nomination s’inscrit dans une stratégie délibérée du pouvoir visant à diviser les partis politiques et à opposer leurs militants.
Atha ASSAN









