Un atelier international des Centres d’excellence sur la Santé et l’Éducation Sexuelle Complète (ESC) numérique a débuté depuis ce lundi 06 octobre 2025 à Lomé.
Portée par l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF) en partenariat avec l’IPPF, Rutgers, ProFamilia et PPAG, cette rencontre réunit des experts, des praticiens et des partenaires venus de cinq pays notamment l’Angleterre, les Pays-Bas, la Colombie, le Ghana et le Togo.
Elle vise à co-développer un cadre d’évaluation commun, concevoir une feuille de route stratégique en matière d’innovation, doter les centres d’excellence des compétences, des outils et des connaissances nécessaires pour conseiller et aider les associations membres à mettre en oeuvre une ESC numérique efficace et adaptée au contexte et échanger les expériences.
« Nous vivons à l’ère du numérique, une époque où les jeunes sont très actifs sur les réseaux sociaux. Si l’accès aux soins de santé et à l’ESC a toujours été un pilier de notre travail, il doit désormais passer par ces canaux numériques pour garantir son universalité, sa fiabilité et sa mise à l’échelle dans nos pays et au niveau mondial. L’intégration de l’ESC dans ces espaces n’est plus une option, mais une nécessité stratégique pour que les jeunes puissent comprendre leur corps, prendre des décisions éclairées, et se protéger efficacement contre les grossesses non désirées, les Violences basées sur le genre (VBG), les Infections Sexuellement Transmissibles (IST)et le VIH-Sida » a affirmé Daré Napo Alfred, chef du département des programmes à l’ATBEF, représentant de la directrice exécutive.
Il a ajouté que cela inclut la projection sur les technologies prioritaires de demain, comme l’Intelligence Artificielle (IA), le renforcement du réseau de Centres d’Excellence afin de concevoir des outils pratiques et des études de cas nécessaires pour conseiller et aider l’ensemble les associations membres à délivrer une ESC numérique efficace et contextualisée.
Ouagbeni Koffi, responsable du programme Jeunes à l’ATBEF pour sa part, souhaite qu’à travers les réseaux sociaux , les jeunes puissent non seulement se divertir mais aussi bénéficier des services de santé de la reproduction et des formations en Education Sexuelle Complète.
« Avec la santé numérique, nous touchons les jeunes que nous n’aurons pas forcément pu toucher en restant dans nos points de prestations », a t-il souligné.
Soutenus notamment par le projet Global EmpowHER, les travaux vont durer cinq jours.
Rachel Doubidji









