Dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV), le ministère de la santé et de l’hygiène publique a lancé, officiellement ce 28 novembre, la chimio prévention du paludisme pérenne chez les nourrissons (CPP/TPIn).
L’initiative, lancée dans la préfecture de l’Avé plus précisément à Assahoun, consiste à administrer de la Sulfadoxine Pyriméthamine aux enfants de moins de deux ans, informe-t-on.
D’après l’OMS, la chimiothérapie préventive consiste à utiliser des médicaments, seuls ou en association, pour prévenir l’infection palustre et ses conséquences. « Elle consiste à administrer un traitement antipaludique complet aux populations vulnérables (généralement les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes) à des moments précis pendant la période où le risque de paludisme est le plus élevé, que le bénéficiaire soit infecté ou non ».
Elle comprend « le traitement préventif intermittent des nourrissons, des écoliers et des femmes enceintes, la chimioprévention du paludisme saisonnier, la chimioprévention du paludisme après la sortie de l’hôpital et l’administration massive de médicaments ».
De fait, durant le projet, chimiothérapie va être administrée aux nourrissons en quatre doses lors des séances de vaccination, par voie orale, lorsqu’ils ont atteint l’âge de dix semaines, quatorze semaines, neuf mois et quinze mois révolus. « Chaque dose protège l’enfant du paludisme, en l’occurrence les formes graves, sur une période de 35 jours », précise-t-on.
Avec les 16 nouveaux districts ajoutés aux 23 autres déjà couverts dans la partie septentrionale, le pays est désormais couvert pleinement par la chimio – prévention du paludisme chez les tous petits, conformément au nouveau Plan stratégique national 2023 – 2026.
Atha ASSAN