Le comité d’orientation des chefs d’États et de gouvernements de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (NEPAD) a tenu sa 39e session ce mercredi 2 février 2022 par visioconférence. La rencontre à laquelle le président de la république Faure Essozimna Gnassingbé a participé aux côtés de ses homologues marque le 20e anniversaire de l’organisation.
Au cours de cette 39e session, il a été question entre autres de choisir un nouveau président du comité d’orientation et nommer un nouveau secrétaire exécutif.
Cependant, les chefs d’État ont suivi une communication sur la thématique relative au « lien entre l’éducation et le développement : un changement de paradigme ». Ce qui démontre de la volonté des dirigeants africains d’insuffler une nouvelle dynamique au système de l’éducation en vue de l’adapter aux besoins de développement avec un capital humain adéquat.
La Président du Rwanda, Paul Kagamé, président du Comité d’orientation, a fait le point à ses pairs sur les engagements de l’Afrique en matière de partenariat, en vue de la mobilisation des ressources devant permettre de réaliser les ambitions du NEPAD.
Le NEPAD nourrit ainsi des ambitions de réaliser les services de prospective et de conseil technique pour une mise en œuvre efficiente des politiques de développement et d’investissement.
Pour l’année 2022, l’organisation panafricaine entend mettre l’accent sur la disponibilité des produits médicaux et la mise en place d’un système d’accès inclusif aux soins de santé primaire.
Pour rappel, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) est un projet de développement à l’échelle continentale initié par les Chefs d’Etat et de gouvernement en 2001, en vue de relever les défis majeurs du continent à savoir l’éradication de la pauvreté, la promotion de la croissance et le développement durable ainsi que l’intégration pleine de l’Afrique dans l’économie mondiale
Sans langue de bois, il faut dire que la crise sanitaire a négativement impacté les efforts de développement du continent dont les priorités portaient sur les systèmes de santé, les systèmes alimentaires, la croissance économique et inclusive, en lien avec l’Agenda 2063 de l’instance continentale.