Une équipe de Coordination du projet « Ado Avance Ensemble (AAE) » piloté par l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) au Togo, parcourt du 26 juillet au 08 août 2024 les 11 communes bénéficiaires de l’initiative pour galvaniser davantage les agents en activité sur le terrain. Elle profite de la même occasion pour lancer les activités de la troisième année.
« A l’orée de la clôture des activités de l’année 2 de mise en œuvre et dans le souci de redynamiser les acteurs sur le terrain, il s’avère nécessaire que l’équipe de coordination puisse faire une mission semestrielle de suivi des activités sur le terrain pour faire le point de la deuxième année de mise en œuvre, lancer les activités de la troisième année et apporter un appui aux agents de suivi et l’ensemble des acteurs de mise en œuvre », informe-t-on.
Durant cette mission, des revues communautaires sont organisées avec l’ensemble des acteurs de mise en œuvre à la base afin de renforcer la redevabilité vis-à-vis de toutes les parties prenantes.
Il s’agit, en effet, d’assurer le suivi de la mise en œuvre régulière des activités du projet sur le terrain. De façon spécifique : « Faire le suivi des activités des acteurs formés sur le terrain, le bilan de la deuxième année de mise en œuvre du projet avec l’ensemble des acteurs à la base ; discuter avec les acteurs y compris les agents de suivi des difficultés rencontrées et proposer des approches de solutions pour une troisième année du projet avec des résultats plus encourageants ; partager avec les acteurs, y compris les agents de suivi, les perspectives et les défis pour la troisième année de mise en œuvre ; collecter les fiches de temps des bénévoles ; lancer officiellement les activités de la troisième année avec des réflexions pour les actions de pérennisation du programme au niveau communautaire ; et apporter des appuis au fonctionnement des activités des clubs et des enseignants dans la mise en œuvre des activités sur le terrain ».
Prennent par aux différentes rencontres, des patrons et patronnes des structures de formation de jeunes, des enseignants, des prestataires, des parents et des pairs éducateurs. Les différentes localités ciblées sont, entre autres, Kabou, Sanda, Bandjeli, Dankpen, Mango, Barkoissi et Gando. « Le projet ADO AVANCE ENSEMBLE a eu sa racine à Kabou car la commune a abrité le lancement de ce projet et nous devons être un modèle. En ce jour de partage et de réflexion, j’ai espoir que les efforts des uns et des autres au cours de la mise en œuvre ont permis à nos adolescents et jeunes de pouvoir exercer leur droit en santé sexuelle. La commune restera toujours à vos côtés pour toute sollicitation. », a promis le Maire de Kabou, Bassar, Tchapo Kondi, commune Bassar 3.
Pour information, l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF) avec le soutien de l’IPPF a gagné en consortium avec quatre autres associations de l’IPPF (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun) et autres organisations (Ipas, DKT) un projet de l’Union Européenne en lien avec l’Education Complète à la sexualité que le consortium a dénommé « Ado Avance Ensemble (AAE) ». L’initiative est dirigée par Rutgers Accademy basée au Pays Bas.
Le projet cible les adolescents vulnérables (10-19 ans), en particulier les filles non scolarisées au Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire et Togo pour qu’ils soient en mesure d’exercer pleinement leur santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans des sociétés qui répondent mieux à leurs besoins dans ce domaine, notamment l’accès à la contraception et à l’avortement sécurisé. Il vise trois objectifs :
-Améliorer la demande et l’accès aux informations et services SDSR pour les adolescents vulnérables (10-19 ans), en particulier les filles non scolarisées.
-Renforcer les systèmes de santé publics et communautaires, en travaillant avec et via les systèmes existants et stimuler la collaboration entre les secteurs public et privé.
-Promouvoir un environnement politique et sociétal favorable qui permette aux adolescents vulnérables d’accéder aux informations et aux services de qualité en santé sexuelle et reproductive dont ils ont besoin pour réaliser et protéger leurs droits en santé sexuelle et reproductive.
Atha ASSAN