Le 21ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) a pris fin ce mercredi 22 mai 2024 sur une note de satisfaction.
Cette rencontre qui a pour thème « économie de la donnée et services numériques: quels enjeux de régulation technico-économiques? », a permis aux régulateurs francophones, membres du Fratel, de réfléchir d’une part, à l’avenir des réseaux et de la régulation et, d’autre part, aux marchés de la donnée et des paiements mobiles.
Durant deux jours d’intense activités , les participants ont suivi des exposés et des interventions de plusieurs experts qui ont une parfaite maîtrise des sujets.
» Au delà de la richesse des enseignements qui ont meublé ces travaux, je reste convaincu que le présent séminaire n’a pas vocation à clore le débat.Je vous invite à poursuivre davantage les réflexions sur l’économie de la donnée et sur les payements mobiles », a rappelé Michel Yaovi Galley, directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Togo (ARCEP-Togo) aux participants.
En ce qui concerne l’inter-opérabilité des payements mobiles, il espère que que son opérationnalisation sera effective au cours de l’année 2024.
En marge des tables rondes, un débat à huit clos, très constructif dans l’esprit du FRATEL sur le niveau d’exigence en matière de qualité de service et expérience client au niveau des pays du réseau FRATEL et notamment ceux d’Afrique , est animé.
« A l’issue de ces échanges, nous avons décidé de mettre sur pied une commission d’ experts qui proposera après échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant, d’indicateur et de seuil de qualité de service et d’expérience client pour harmoniser les exigences entre nous afin d’amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standard observés dans le monde », a souligné Michel Yaovi Galley.
De son côté, Louis Marc Sakala, directeur général et président du FRATEL, a exhorté les régulateurs à adopter, dans leurs pays respectifs, les connaissances qu’ils ont acquis au cours de la rencontre.
« C’est maintenant que le travail commence pour les régulateurs, le séminaire c’est l’éclosion de beaucoup d’idées mais après le régulateur se doit de repartir dans son pays et de mettre en œuvre les meilleures pratiques que chacun a tiré de ce séminaire », a t-il déclaré.
Rachel Doubidji