Le Togo s’est engagé résolument à réduire le phénomène de la traite des personnes, un fléau qui constitue une des préoccupations majeures de l’heure en termes de trafic. Pour s’assurer d’une lutte efficace, la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes au Togo (CNLTP) est installée officiellement le 14 février 2023.
C’était en présence des ministres de l’action sociale, de la décentralisation et des droits de l’Homme. Nommés par arrêté interministériel du 29 janvier 2022, les 13 membres du bureau de la CNLTP ont reçu ce mardi des documents de travail. Un signe de leur envoi en mission. Ce bureau a pour mission durant les 3 ans de contribuer à la réduction du phénomène de la traite des personnes au Togo.
« Le ministre d’Etat chargé de l’administration territoriale nous a envoyé à notre mission qui est de coordonner toutes les actions en matière de lutte contre la traite des personnes au Togo, répondre véritablement aux besoins aussi bien au niveau national, africain et international », a commenté Kardalé Kondoh, président de la Commission.
Chaque année, dans le monde, au moins 2 millions de personnes sont victimes de traite. Au Togo, même si le phénomène n’est pas si poussé, il existe quand même. D’après les données officielles, les statistiques se situent entre 30 à 45 par an. Elles ont connu un pic pendant la période de covid-19 pour atteindre 150.
Selon le ministre Payadowa Boukpessi, au-delà des mesures prises par le Togo pour endiguer le phénomène, la coopération internationale devient incontournable pour lutter efficacement contre.
Par ailleurs, souligne le ministre d’Etat, « le gouvernement, sensible au danger que représente le phénomène de la traite, a pris d’importantes mesures de protection, de sensibilisation et de formation notamment la création de la Commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traitre ».
Atha ASSAN