La capitale togolaise, Lomé sera le carrefour d’une rencontre de taille les 19 et 20 janvier 2023 sur l’engagement parlementaire avec les jeunes et les organisations de la société civile pour trouver une réponse collective au terrorisme et à l’extrémisme violent en Afrique.
Elle est organisée conjointement par le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée nationale du Togo en collaboration avec l’Union parlementaire africaine, le Comité interparlementaire du G5 Sahel, et le Conseil de la Choura de l’État du Qatar.
Il est annoncé plus de 250 participants dont une dizaine de présidents d’assemblées parlementaires, des représentants des parlements nationaux des États d’Afrique, des organisations non gouvernementales de jeunes et des organisations de la société civile, des représentants des agences du système des Nations-unies et des organisations internationales.
En effet, cette conférence se tient suite aux assises organisées en mars 2022 à Doha au Qatar par l’UNOCT pour faire face aux menaces émergentes en Afrique. La rencontre de Lomé permettra de poursuivre la recherche et les moyens par lesquels les parlementaires pourraient effectivement renforcer leur engagement avec les jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent.
Le deuxième jour des assises sera consacré au groupe de travail parlementaire de lutte contre le terrorisme pour l’Afrique. Le groupe, informe-t-on, devrait fonctionner sur une base annuelle et être présidé par l’Union parlementaire africaine.
Par ailleurs, les recommandations issues de la rencontre seront partagées et analysées par les délégations pour envisager davantage d’actions bilatérales.
Atha ASSAN