La Représentation nationale a tenu ce mardi 25 octobre 2022 , sa 4ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année sous la présidence de Djigbodi Yawa Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale.
Les travaux ont été consacrés à l’examen du projet de loi uniforme relative à l’activité d’affacturage dans les États membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). A l’issue des travaux, l’assemblée Nationale l’a adopté à l’unanimité.
Cette loi a pour objectif de favoriser le développement de l’affacturage en tant qu’offre de financement adaptée aux problèmes de trésorerie des entreprises et en particulier, des petites et moyennes entreprises (PME).
L’adoption de cette loi relative à l’affacturage dans les pays membres de l’UMOA, selon le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya vient à point nommé élargir le champ des instruments de financement des PME/PMI dans le cadre de mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Il a précisé que cette loi devrait apporter la sécurité juridique nécessaire pour favoriser davantage le développement de ce mode de financement dans notre pays.
Sani Yaya invite toutes les entreprises à s’intéresser à ce mode de financement afin de saisir toutes les opportunités qu’il offre pour le financement de leurs besoins nés du cycle d’exploitation.
Il exhorte également les établissements de crédit à s’approprier ce nouvel instrument pour accroitre leur activité de financement de l’économie nationale.
En effet, l’affacturage, appelé couramment factoring, est une technique de gestion financière qui consiste, pour une entreprise, à confier, dans le cadre d’un contrat, la gestion de ses créances clients à une société financière appelée affactureur ou factor.
L’affacturage permet ainsi à l’entreprise de rendre ses créances liquides et de récupérer de la trésorerie. L’affactureur procède, moyennant une rémunération, au recouvrement des créances, à la gestion des encaissements et/ou à la garantie des risques clients.
L’affacturage constitue ainsi une solution pérenne de financement à court et moyen termes en rendant plus liquide la trésorerie des entreprises. Il a un impact positif sur le crédit à l’économie et sur la situation financière des entreprises. En définitive, il permet à l’entreprise d’optimiser sa gestion administrative, de sécuriser sa gestion financière et à ce titre, il constitue une Opportunité de financement adapté aux entreprises et un levier d’accroissement du crédit à l’économie.
Rachel Doubidji