La lutte contre la pandémie de Covid-19 n’est pas encore arrivée à sa fin. Au Togo, le gouvernement travaille toujours de concert avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour contrer de nouveaux cas en provenance des pays frontaliers. C’est en ce sens que se tient du 7 au 10 Juin 2022 à Kpalimé (environ 119 Km Nord-ouest de Lomé), un atelier de formation des acteurs volontaires sur la surveillance des Maladies à potentiel épidémique (MPE) dont la COVID-19 au niveau des frontières terrestres.
L’objectif général visé par la rencontre de Kpalimé est de renforcer les capacités des acteurs recrutés pour assurer le contrôle sanitaire aux points d’entrées de Noépé, Ségbé, Tohoun, Kémérida et Gando.
Il est question de présenter aux participants les principales Maladies à potentiel épidémique sous surveillance dont la COVID-19, ainsi que leur définition de cas. Tout au long de la formation, ils ont été également briefés entre autres sur les différents outils de gestion des données; les procédures de détection, de notification et de référence des cas du point d’entrée aux districts sanitaires et sur les mesures de prévention et de contrôle de l’infection.
Le déroulement de l’atelier a été marqué par des instances de discussions, des exercices pratiques, des partages d’expériences et des pratiques de simulation des procédures de gestion aux points d’entrée.
En effet, cette formation intervient dans un contexte de la réouverture des frontières terrestres où le pays a besoin de renforcer la surveillance aux points d’entrée dans le pays. « Nous devons être en mesure de faire un bon screening pour que toute personne qui rentre ou qui sort de nos territoires ne soit pas infectée. Notre objectif est de couvrir tous les points d’entrée, aussi bien officiels que non officiels, pour que l’on puisse avoir une vraie barrière », a affirmé Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, représentante résidente de l’OMS.
Pour sa part le Secrétaire Général du Ministère de la santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins, Dr Marin Kokou WOTOBE a salué à juste titre l’appui de l’OMS et des partenaires pour renforcer les capacités minimales de ces points d’entrée terrestres. « Nous félicitons l’OMS pour l’appui à l’organisation de cette activité très pertinente de renforcement de capacités des professionnels des points d’entrée terrestre », a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux.
De son coté TANTE Ouyi, Chargé national de la Surveillance épidémiologique au niveau des frontières fait observer que dans le processus de la gestion des maladies et avec l’émergence de nouvelles maladies, le Togo est en droit de se protéger. Selon lui, il faut former ces acteurs pour renforcer la surveillance de la COVI-19, même si elle est en régression, mais aussi pour faire barrières à d’autres maladie à virus comme le Lassa et l’Ebola.
A noter que la cérémonie d’ouverture de la rencontre fut suivie de la remise de matériels aux responsables des 5 points d’entrées précitées.
Il faut souligner que le contexte épidémiologique mondial actuel est marqué par la survenue d’une épidémie de la maladie au nouveau coronavirus (Covid-19) qui a été détectée en Chine depuis décembre 2019. Le risque était estimé à très élevé au niveau mondial et l’OMS la déclarant ’une urgence de santé publique de portée internationale. A cet effet, plusieurs actions de lutte contre cette maladie sont déroulées dans tous les pays pour limiter la propagation de cette épidémie dans le cadre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005). Conformément aux exigences du Règlement Sanitaire International (RSI 2005), le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Acces Universel aux Soins avait engagé plusieurs actions de riposte à cette épidémie sur tous les domaines de la lutte contre la maladie et le déploiement des acteurs avait été ponctuel et assuré par les Partenaires.
Atha ASSAN