L’Assemblée générale des Nations unies a décidé ce 07 avril de suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme. La résolution a été adoptée par 93 votes pour, 24 votes contre et 58 abstentions.
Parmi les abstentionnistes figurent le Togo. On retrouve également, entre autres, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, le Mexique, l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Qatar, le Koweït, l’Irak, le Pakistan, Singapour, la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie et le Cambodge.
Il faut retenir que les abstentions n’étaient pas prises en compte dans la majorité des deux-tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.
Dans cette résolution, l’Assemblée générale exprime « sa profonde préoccupation face à la crise humanitaire et des droits de l’homme en cours en Ukraine, en particulier face aux informations faisant état de violations et d’atteintes aux droits de l’homme et de violations du droit international humanitaire par la Fédération de Russie ».
Le Conseil des droits de l’homme, qui est basé à Genève, compte 47 Etats membres.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’Assemblée générale des Nations Unies qui élit les membres du Conseil des droits de l’homme pose un tel acte. Elle a suspendu par le passé un seul autre pays, la Libye en 2011.
En vertu de la résolution de 2006 qui a créé le Conseil des droits de l’homme, l’Assemblée générale peut suspendre un pays s’il commet des violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme.
Atha ASSAN