La capitale togolaise, Lomé abrite depuis ce 28 mars la 2ème réunion annuelle du Réseau régional Ouest-africain des laboratoires de références. 4 points importants sont à l’ordre du jour de cette rencontre organisée par l’Organisation Ouest africaine de la santé (OOAS).
Au cours des 3 jours que dure la réunion, les participants vont se pencher sur la mise en œuvre du programme régional d’accréditation des laboratoires ; la validation de la politique et du plan stratégique régional de la gestion des risques biologiques, la validation de la feuille de route régionale pour la mise en place de l’observatoire régionale sur la résistance antimicrobienne et la mise en œuvre du protocole régionale.
En effet, souligne Dr Wotobe Kokou, secrétaire général du ministère de la santé, les laboratoires nationaux de référence ont pour rôle de veiller à ce que les pratiques d’analyse soit effectuées selon les méthodes uniformes fondées sur les normes internationales et assurer la confirmation biologique des problèmes de santé publique. « Aujourd’hui, avec les défis posés par la pandémie de Covid-19, les laboratoires nationaux de référence sont plus que jamais appeler à jouer leur rôle d’une façon harmonisée et en réseau », a indiqué le représentant du ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins.
Pour Dr Diallo Fatoumata Binta, représentant résident de l’OMS au Togo, il est très important de renforcer le réseau des laboratoires à tous les niveaux pour assurer le diagnostic à travers le respect des normes et standards. « On a vu tous avec la Covid-19 combien de fois c’était important de diagnostiquer afin qu’on puisse isoler les cas, les prendre en charge et ensuite les contrôler », a-t-elle rappelé.
Une initiative de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), le Réseau régional de laboratoire de référence des pays membres de la CEDEAO œuvre pour l’amélioration de la qualité de l’accessibilité du diagnostic biologique en Afrique de l’Ouest. La plateforme regroupe les laboratoires nationaux et régionaux de référence pour les maladies à potentiel épidémique ainsi que des centres d’excellence et instituts de recherche sur les maladies infectieuses.
Atha ASSAN