Dans la nuit du 04 au 05 février dernier, une violence intercommunautaire est née entre peuhls et autochtones dans la commune tchamba 2 plus précisément dans un village à Koussountou. Ce théâtre qui s’est produit à la suite d’un meurtre après viol d’une dame âgée d’environ trente ans, a occasionné un mort, des blessés et des déplacés.
Tout est parti du viol et meurtre d’une dame qui a engrangé la colère dans plusieurs localités du milieu. Bilan : une personne disparue, 25 cases des peuls incendiées, 101 bœufs abattus et des blessés ; on dénombre également 301 déplacés dont 161 enfants.
Pour canaliser les énergies et arrêter l’hémorragie, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame et son collègue des transports, Affoh Atcha-Dédji, ont fait le déplacement sur les lieux. Une occasion, pour les émissaires du gouvernement de condamner le crime ainsi que les attitudes de violences. « Le crime est à condamné et l’abattage des bœufs également. On ne doit pas se faire justice soi-même », a rappelé le Gal. Yark Damehame aux communautés.
Les deux ministres ont, par ailleurs, exhorté les populations à contacter vite, dans de pareilles situations, les forces de sécurités pour arrêter le ou les criminel (s). « La violence n’est pas la solution. Chacun doit contribuer pour que la paix qui existe dans notre pays perdure », a ajouté le patron de la sécurité.
Atha ASSAN