Il ne peut pas en être autrement, compte tenu de la dynamique d’amélioration du secteur de la santé constatable dans le pays. Construction, réhabilitation et équipement des dispensaires, centres médico-sociaux, centres hospitaliers régionaux et préfectoraux, unités de soins périphériques, recrutement d’agents, renforcement de la formation du personnel, mise en œuvre des programmes de développement sanitaire, mesures sociales pour offrir des soins de qualité gratuits…, les moyens employés par le gouvernement pour préserver le bien-être des populations sont multiples et adaptés.
Aujourd’hui, sur environ 50 000 fonctionnaires, le secteur de la santé occupe plus de 18 000 agents dont les conditions de vie et de travail sont constamment améliorées. Le Togo qui attache du prix à la compétence du personnel de santé, compte 18 institutions publiques de formation en santé. En 2017, 08 nouvelles écoles de formation des infirmiers et sage-femmes ont été construites sur le territoire. Le projet d’amélioration de la santé maternelle et infantile « Muskoka » a permis de construire et réhabiliter 22 formations sanitaires avec des équipements biomédicaux et le renforcement des services de planification familiale.
Un secteur remodelé par des actions pragmatiques
Des réformes et initiatives battent leur plein. Il y a le programme des cliniques mobiles adopté en 2019 pour faciliter l’accès des populations [surtout celles qui habitent loin d’une formation sanitaire] aux services de soins de qualité ; le programme de contractualisation des hôpitaux lancé en 2017 pour améliorer la gouvernance des formations sanitaires publiques, augmenter le taux de fréquentation, d’actes chirurgicaux, d’accès aux produits pharmaceutiques et des recettes ; le subventionnement de la césarienne, Wezou [programme d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né], la prise en charge gratuite des écoliers via School Assur, l’assurance maladie de l’Inam qui offre des prestations aux agents publics et assimilés, les campagnes de vaccination contre des maladies tropicales, etc.
Une crise sanitaire étouffée
Le premier cas de coronavirus est apparu le 06 mars 2020 au Togo. D’avril 2020 à fin juin 2021, le gouvernement a mobilisé 363 milliards de francs CFA, soit 90,75% des 400 milliards prévus pour alimenter le Fonds de relance et de solidarité covid-19. Le dispositif de riposte et de prise en charge des malades mis en place est costaud. Le centre hospitalier régional Lomé Commune a été rénové et équipé pour rompre la chaîne de contamination sans oublier la campagne de vaccination démarrée le 10 mars 2021 pour endiguer la pandémie.
Par ailleurs, les conséquences économiques sont minimes grâce à la vague de mesures sociales qui déferle (Novissi, gratuité des tranches sociales d’eau et d’électricité, facilitations fiscales…). Indubitablement, le Togo se rapproche de la couverture maladie universelle.