Créer de la richesse pour plus de prospérité partagée, garantir des conditions de vie dignes et épanouissantes pour tous, renforcer le capital humain, promouvoir le savoir-faire des jeunes et femmes, libéraliser l’économie… sont des objectifs fondamentaux qui sous-tendent la mise en œuvre des politiques d’assainissement de l’environnement des affaires au Togo. Les citoyens en font leurs choux gras pour innover et se mettre à leur propre compte, à l’abri du besoin. Année après année, les chiffres relatifs à l’auto-emploi parlent suffisamment d’eux-mêmes et la pauvreté s’étiole à grande vitesse.
La création d’entreprises est en constante augmentation au Togo grâce aux mesures incitatives en vigueur sur le territoire, ajoutées aux différents appuis gouvernementaux précieux qui solidifient la vie sociale et économique.
Plus de 7 300 nouvelles entreprises créées
De janvier au 1er juillet 2021, 7 311 sociétés ont été créées, ce qui représente une progression de 21%par rapport à la même période l’année passée, où 6 063 entités avaient été enregistrées par le Centre de formalité des entreprises (CFE). De ce chiffre, 6 055 initiatives entrepreneuriales ont été l’œuvre des Togolais, soit 82,82% du nombre total d’entreprises mises en place. Les 17% restants ont été l’initiative des étrangers.
Précisément, 5375 entreprises ont été créées par des hommes (73,52%). Les femmes se sont occupées de mettre en place 1 936 entités, soit 26,45% des 7 311 entreprises.En réalité, le CFE a noté 4447 entités formalisées par des personnes physiques (60,83 %) et 2864 (39,17%) par des personnes morales. Près de 2500 Sociétés à responsabilité limitée (Sarl) ont été enregistrées, dont 2274 actes sous seing privés et 229 actes notariés.
Adieu les contraintes !
L’essor des entreprises au Togo s’explique par la digitalisation totale des procédures de création des Sarl, la réduction de 90% des frais de création d’entreprise (de 262 000 francs CFA en 2012 à environ 30 000 francs aujourd’hui), la réduction drastique du délai de création d’entreprise (de plusieurs jours auparavant en quelques heures dorénavant), la suppression des droits d’enregistrement et de timbres à la création ; la libéralisation du capital social et de la valeur nominale des parts sociales, l’interconnexion de la base de données des entreprises via le Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM), la gratuité de la publication des annonces légales sur le site web du CFE, etc.
En Conseil des ministres le 07 juillet 2021, le gouvernement a examiné un projet de décret portant approbation de la charte des très petites, petites et moyennes entreprises.La nouvelle catégorisation permettra aux entreprises d’être aguerries pour la concurrence régionale et internationale. Son adoption contribuera à la mise en œuvre des projets prévus au profit du secteur, dans le cadre de la feuille de route gouvernementale (2020-2025). Aujourd’hui, on dénombre plus de 103 000 entreprises créées sur le territoire.