Le Président du groupe parlementaire NET-PDP, Gerry Taama est pour la promotion du patronat togolais et analyse que c’est le seul moyen de créer véritablement de l’emploi pour les Togolais.
Cette proposition, Taama l’a faite ce mardi 15 juin à l’occasion de la relecture du nouveau code de travail. Selon le député, il n’y a que des togolais qui peuvent réellement créer du travail pour les Togolais. A cet effet, il demande au gouvernement de contribuer à l’érection d’un patronat local fort disposant de moyens financiers capable de répondre à des appels d’offres notamment concernant les grands chantiers. « Aujourd’hui, on se rend compte que les grands travaux effectués au Togo sont majoritairement réalisés par des entreprises étrangères qui rapatrient les bénéfices dans leurs pays. Je rêve du retour d’une grande société comme CECO BTP et l’arrivée d’un Dangote ou pourquoi pas de plusieurs Dangote togolais », a-t-il lancé.
Cette promotion de patronat national, poursuit le député, devrait être entamée par une politique très active de création d’écoles et de centres de formation techniques et professionnelles. Ceci, souligne l’ex officier de l’armée togolaise, pour combler le manque d’une main d’œuvre qualifiée et professionnelle.
Contraindre les entreprises à payer de bons salaires aux employés
Selon Gerry Taama, certains investisseurs en venant au Togo ne regardent que la valeur du SMIG et maintiennent ad-vitae-nam la majeure partie de leurs salariés dans cette situation et ceci quel que soit l’évolution du chiffre d’affaires et des bénéfices de la société. « Je souhaiterais que le gouvernement trouve un mécanisme pour contraindre les sociétés à adapter les salaires minima aux bénéfices au lieu de ne garder que le SMIG en ligne de mire », a-t-il proposé.
D’autre part, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) souhaite qu’on limite le quota de travailleurs étrangers dans le pays pour réserver plus d’emplois aux Togolais.
Atha ASSAN