Une quinzaine de responsables des coopératives agricoles suivent depuis ce jeudi 06 mai 2021 à Tsévié (35 km au nord de Lomé), une formation en organisation et gestion coopératives.
Initié par l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), cette rencontre de deux jours, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre en œuvre du Projet National de promotion de entrepreneuriat rural (PNPER).
L’ objectif , est de renforcer les compétences des responsables des sociétés coopératives identifiées par la FAO dans le cadre du projet PNPER sur les notions d’ organisation et de gestion coopératives ainsi que sur le processus de formalisation des sociétés coopératives auprès de l’ administration compétente.
Il s’ agit entre autres d’ amener ces responsables de coopératives à définir l’ identité, les caractéristiques de l’ entreprise coopérative, ses valeurs et principes ; connaitre les catégories de sociétés coopératives selon l’acte uniforme de l’organisation pour l’ harmonisation des droits des affaires en Afrique ; connaitre et citer les services qu’une coopérative peut rendre à ses membres ainsi que les avantages conférés aux sociétés coopératives ; connaitre l’ organisation et le fonctionnement d’ une coopérative ; connaitre les étapes pour former une société coopérative et sa formalisation.
« Nous avons initié cette rencontre qui est la 8ème parce que nous avons identifié sur le territoire national, une centaine de coopératives avec lesquelles nous voulons faire des activités sur le terrain mais ces coopératives ne sont pas immatriculées, bien organisées ; les membres ne connaissent pas leur rôle, leur responsabilité et le PNPER aussi voulant travailler avec des coopératives avaient ciblées 200 coopératives qui vont bénéficier des financements mais malheureusement après plusieurs années, il n’ y a pas de coopératives digne de ce nom qui sont éligibles. C’ est pourquoi, ensemble, la FAO et le FIDA sur le projet PNPER ont jugé utile sur l’ensemble du territoire, d’identifier 100 coopératives que nous formons à raison de 2 personnes par coopératives » a expliqué Oyétoundé Djiwa, Chargé de programme à la FAO-Togo.
Il a précisé que « chaque binôme va retourner dans sa coopérative pour restituer aux autres membres, ce qu’il a appris à cette formation et un délai leur sera donné pour se formaliser ».
Notons qu’au Togo, il y a plus de 20000 coopératives mais seulement 6000 sont immatriculées.
Cette session est la dernière d’ une série de formation qui ont eu lieu sur toute l’ étendue du territoire national notamment dans les régions de la Kara, Plateaux, Savanes, Centrales.
Rachel Doubidji