L’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) a organisé ce jeudi 22 avril 2021 à Lomé, une séance de formation réunissant trente jeunes et adolescents sur le plaidoyer. Objectif, créer un pool de jeunes bien outillés pour plaider en faveur des droits en matière de la santé de reproduction.
Cet atelier, organisé avec l’appui financier de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), vise, selon la directrice exécutive de l’ATBEF, Noélie Koevi-Koudam, à renforcer les capacités des jeunes et adolescents en matière de plaidoyer sur les questions de dividende démographique et de l’Education sexuelle complète (ESC). « Nous voudrions capaciter ces jeunes à avoir vraiment les moyens pour faire un bon plaidoyer à l’endroit des gouvernants sur le plan national comme sur le plan régional », a-t-elle indiqué. « A la fin de cette formation, ces jeunes vont devenir des champions. Ils vont développer des plans d’action avec l’appui de l’ATBEF. », a ajouté Noélie Koevi-Koudam.
En effet, Il était question essentiellement d’outiller les jeunes sur la santé sexuelle et reproductive mais également sur l’exploitation du dividende démographique et la corrélation qu’il y a entre ces deux grandes questions qui sont aujourd’hui au cœur du développement du continent africain.

Au cours de la session, les participants ont suivi des présentations en ligne animées par des conseillers de l’IPPF depuis Addis-Abeba. Ces présentations ont porté sur le cadre panafricain de régulation de la santé sexuelle et reproductive. Aussi, ont-ils été renseignés de la feuille de route de l’Union Africaine pour l’exploitation du dividende démographique à travers l’investissement dans les jeunes. « L’objectif à terme, c’est de faire en sorte que les jeunes soient totalement imprégnés de ces questions et soient capables de parler en terme de droit lorsqu’il s’agit de la santé reproductive et sexuelle », a souligné M. Dominique Babaké, un des formateurs de la rencontre et chargé des études de population et de plaidoyer au ministère de la planification et de développement.
Par ailleurs, en matière de santé de reproduction, le Togo a pris beaucoup d’engagement. Le pays est partenaire du cadre nommé partenariat de Ouagadougou. Il a également pris des engagements dans le Plan national de développement pour augmenter la part national du budget pour la santé sexuelle et reproductive.
Atha ASSAN