L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)a organisé ce mercredi 03 novembre 2021 à Lomé, un atelier de validation des documents techniques élaborés dans le cadre du projet TCP/TOG/3802 : Appui à la gestion durable des élevages de porcs et contrôle des foyers de la Peste Porcine Africaine (PPA) au Togo.
Les participants qui sont entre autres des éleveurs, vétérinaires, fonctionnaires des ministères vont valider le document de l’état des lieux de l’élevage du porc au Togo ; valider le support de formation et les guides des bonnes pratiques et le rapport sur les textes réglementaires ; valider le rapport d’appui à la gestion durable des élevages des porcs et contrôle des foyers de la Peste Porcine Africaine au Togo.
En effet, la Peste Porcine Africaine (PPA) est considéré comme endémique dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Le Togo a signalé son premier foyer en 1997 et depuis lors, la maladie persiste activement dans le pays. Depuis 2009, de nouveaux foyers de PPA sont signalés chaque année au Togo. En juin 2019, le Togo a enregistré la vague la plus importante avec 31 foyers signalés. En cumul au cours de cette même année, 1000 cas ont été détruits par les services vétérinaires.
Devant cette situation, le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural a sollicité une assistance de la FAO. Le TCP/TOG/3802 ainsi élaboré et financé par la FAO, contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population et à l’accroissement de la résilience grâce à une production porcine plus responsable et rentable. L’impact attendu est la réduction de la prévalence et de l’impact de la PPA et l’amélioration des performances des chaînes de valeurs porcines.
Selon le Chargé de programme au Bureau de la FAO au Togo, Djiwa Oyétounde, les différents acteurs vont au cours de cette rencontre, analyser les documents pour s’accorder sur la photographie de l’élevage du porc au Togo. Il poursuit que le document final va ainsi refléter la qualité de la diversité des compétences réunies au cours de cette rencontre.
La rencontre va durer trois jours.
Rachel Doubidji