La société Moov Africa Togo (MAT) a été auditionné ce mercredi 24 juillet 2024 par le Comité de Direction de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).
Cette audition publique fait suite à une procédure de sanction entamée par l’ARCEP à l’encontre de la société pour indisponibilité de services dans plusieurs localités du Togo.
En effet, les faits reprochés à Moov Africa Togo portent notamment sur les manquements dans la disponibilité continue et conforme de ses services.
» Tout opérateur a des obligations, permis lesquelles la disponibilité des services.Nous reprochons à l’opérateur Moov Africa Togo, l’absence de service dans plusieurs localités du pays; ce qui a donné lieu à l’ouverture de la présente procédure.Cela s’est fait depuis le 28 avril 2022 et après avoir conduit la procédure pendant deux ans,nous sommes arrivés pratiquement à l’étape ultime qui est celle de l’audition publique devant le comité de direction, l’organe compétent pour prononcer des sanctions s’il y a lieu », a indiqué Kadiri OURO-AGORO, directeur juridique et de la protection des consommateurs.
Quant au directeur général de Moov Africa Togo, Younes El Bedraoui, il a plaidé pour un nouveau délai afin de régler les manquements. « Nous sommes engagés à corriger tout ce qu’on nous reproche et nous demandons juste un temps pour le faire. Nous sommes engagés à améliorer nos services. C’est pour cette raison que nous investissons pas moins de 18 milliards de FCFA par an et depuis 2021, c’est presque 90 milliards de FCFA qui ont été investis. Donnez-nous le temps ! Nous sommes convaincus qu’il y aura une grande disponibilité. Nous sommes dans une dynamique d’amélioration, surtout pour satisfaire les clients. Nous sommes engagés, nous avons pris les engagements, nos indicateurs commencent à s’améliorer », a t-il soutenu.
Par ailleurs, Younes El Bedraoui a également évoqué les raisons qui sont à l’origine de ces dysfonctionnements entre autres les coupures intempestives d’électricité, les défis sécuritaires au nord du Togo.
Rachel Doubidji