Le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) a lancé, ce mardi 27 mai 2025, une vaste étude sur l’urbanisation non maîtrisée, l’occupation illégale des réserves administratives et l’encombrement des voies publiques dans la capitale togolaise.
Prévue sur une durée de quatre mois, cette initiative vise à collecter des données fiables pour élaborer des stratégies adaptées à une meilleure gestion de l’espace urbain. L’étude devra notamment identifier les causes de l’urbanisation anarchique, en évaluer les conséquences sur l’environnement et sur la qualité de vie des habitants. Les conclusions attendues serviront de base pour formuler des recommandations en faveur d’une occupation plus rationnelle et durable du territoire. L’étude lancée par le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) s’inscrit dans ses missions de planification et d’aménagement du territoire, ainsi que dans sa volonté de lutter contre les dérives liées à l’expansion urbaine.
Depuis plusieurs décennies, la capitale togolaise connaît une croissance rapide, alimentée par une forte dynamique démographique, sociale et économique. Mais cette évolution s’est souvent faite de manière désordonnée, échappant aux règles de planification urbaine et aux standards modernes en matière d’aménagement.
Face à cette urbanisation galopante et mal maîtrisée, le DAGL entend poser les bases d’une gestion plus cohérente et durable du développement spatial de la ville.
« Plus qu’une simple étude, il s’agit pour le DAGL de s’inscrire dans la vision stratégique du gouvernement en matière d’aménagement du territoire, qui repose sur la consolidation de la gouvernance locale, l’amélioration de la sécurité foncière, la promotion d’une urbanisation harmonieuse et l’équité territoriale et sociale », a indiqué Bossa Makagni-Amelété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme.
Cette nouvelle étude du DAGL s’inscrit dans la continuité du recensement des réserves administratives de l’État, lancé le 23 septembre 2024 par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle. L’opération, menée à l’échelle des 13 communes du Grand Lomé, visait à établir un état des lieux précis du foncier public dans la capitale.
Larissa KUEGAH (stagiaire)