Un atelier de revue des activités sanitaires de la région du Grand Lomé comptant pour l’année 2024 a débuté ce mercredi 19 mars 2025 à Lomé.
Durant trois jours, les acteurs de la santé de la region notamment les directeurs des hôpitaux, les directeurs préfectoraux de la santé, la société civile, les secteurs connexes, les collaborateurs et prestataires de santé vont faire le point des activités mises en œuvre au cours de l’année écoulée.
Les résultats obtenus serviront à mesurer la performance de la région du Grand Lomé par rapport à sa contribution à l’atteinte des indicateurs de la deuxième année de mise en œuvre du PNDS 2023-2027.
Il s’agit également d’identifier les points forts, les goulots d’étranglement et trouver des approches de solution afin d’améliorer les prestations sur le terrain.
Concernant les résultats obtenus au cours de l’année 2024, la directrice régionale de la santé du Grand Lomé, Dr NAYO-APETSIANYI Josée a fait savoir qu’ils sont en transition avec les maladies non transmissibles qui prennent le dessus et qu’il faille faire plus attention.
« Le paludisme simple, les infections aigues des voies respiratoires supérieures et l’anémie ont été les 3 premières causes de consultations externes. Le paludisme grave, les infections bactériennes du nouveau-né et la prématurité ont été les 3 premières causes d’hospitalisation.Les infections bactériennes du nouveau-né, les accidents vasculaires cérébraux et les abcès cérébraux ont été les 3 premières causes de décès. Nous devons donc accentuer la sensibilisation de la population pour éviter les facteurs favorisants ces maladies non transmissibles », a affirmé la directrice régionale de la santé du Grand Lomé.
Elle a également indiqué que certains indicateurs de performance ont progressé entre autres le pourcentage d’accouchements assistés par un personnel qualifié qui est de 61,36% contre 58,44%, le pourcentage d’enfants de 0 à 11 mois ayant reçu 3 doses de vaccin Pentavalent (DTC-HepB-Hib) , le pourcentage des femmes enceintes ayant reçu 3 doses de TPI pendant la grossesse (73,39% contre 69%).
Toutefois des défis reste à relever.Dr NAYO-APETSIANYI Josée a ainsi souligné que le taux de consultation CNP4 a connu une régression.
« Les femmes enceintes ne consultent pas vite.Pour cette année, nous comptons sensibiliser surtout les femmes enceintes à venir très précocement à la consultation prénatale par la bonne santé de l’enfant et de la femme enceinte elle même », a t-elle déclaré.
La directrice régionale de la santé du Grand Lomé a , par ailleurs rappelé que la région a connu une épidémie de choléra avec des décès. Elle invite donc la population à une bonne hygiène pour maintenir les efforts fait dans le cadre de la riposte contre cette maladie.
Rachel Doubidji