Plusieurs médecins ont suivi le 24 avril 2024 à Lomé, un atelier de recyclage sur la rétinopathie diabétique.
Cette rencontre est initiée par l’association Cercle D’élites pour la recherche sociologique et de développement à la base (CERSD-base) qui est une Organisation Non Gouvernementale à vocation humanitaire, de bienséance, à but non lucratif engagée dans la lutte, la prévention et le contrôle du diabète en collaboration avec la Word Diabetes Foundation.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet WDF19-1718 intitulé ‘’ lutter contre le diabète et ses complications au Togo‘’.
L’objectif général de cette rencontre est de faire un recyclage professionnel sur la prise en charge de la rétinopathie diabétique.
Il s’agit pour ces deux organisations, à travers cette rencontre, de former les professionnels de la santé sur le diagnostic du diabète et la prise en charge de la rétinopathie diabétique.
Elles attendent qu’à la fin de la rencontre, les professionnels de la santé sont briefés sur le diagnostic du diabète et sur la prise en charge de la rétinopathie diabétique.
En effet, le diabète, une des maladies non transmissibles et chroniques constitue un problème de santé publique de par sa fréquence croissante dans le monde.
La Fédération Internationale du Diabète (FID) estimait en 2003 à 194 millions le nombre de personnes vivant avec le diabète dans le monde, dont près de 2/3 résidaient dans les pays en développement contre 425 millions en 2017.
Ainsi, l’OMS prévoit 622 millions de diabétiques d’ici 2040. Le diabète tue chaque année plus de 3,8 millions de personnes. En 2015, il a causé 5 millions de décès dans le monde.
En Afrique, au début du 20ème siècle, le diabète était rare ; mais de nos jours, il est en pleine expansion du fait du changement de mode de vie et de l’allongement de l’espérance de vie de la population. Selon les estimations de la FID, 15,5 millions d’adultes âgés de 20-79 ans souffraient de diabète en 2017 et ce nombre devrait augmenter de 162,5% d’ici 2045.
Au Togo, l’enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles réalisée en 2010 a révélé que la prévalence du diabète était de 2,6 % au sein de la population des 15 à 64 ans. Les décès imputables au diabète sont en croissance. Cette maladie est à l’origine de plusieurs complications dont le pied diabétique qui constitue la première cause d’amputations non traumatique.
Rachel Doubidji