Au lendemain de la réforme constitutionnelle opérée par les députés de la sixième législature le 19 avril 2024, des réactions s’enchaînent. Le Comité d’Action pour le renouveau (CAR) s’est indigné.
Dans un communiqué rendu public le 20 avril et signé du Président national du parti, Yao Daté, la CAR dit avoir « appris avec étonnement que malgré les multiples interpellations l’Assemblée Nationale s’est obstinée à adopter la loi portant changement de constitution ». Pour les héritiers de Me Yawovi Aboyibo, l’institution « vient une fois encore de violer notre loi fondamentale en son article 59 Alinéa 2 de même que le protocole additionnel de la CEDEAO qui proclame qu’à six mois des élections aucune modification de la constitution ne peut être faite ».
De fait, le CAR « s’indigne contre cet acte ». Le parti « interpelle la CEDEAO dont une mission est actuellement au Togo d’intervenir auprès du Chef de l’Etat, conformément au protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, pour faire entendre raison aux députés qui violent toutes les dispositions légales ».
Par ailleurs, le CAR « invite encore une fois le Chef de l’Etat à ne pas promulguer cette loi sur le changement constitutionnel afin de préserver la paix et la quiétude sociale ».
Atha ASSAN