Le débat se poursuit autour de la révision constitutionnelle en cours pour basculer d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire au Togo. Reçu ce 12 avril 2024 chez nos confrères de Nana FM, le Secrétaire général du Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR), professeur Wolou Komi a de nouveau donné son point de vue.
Selon le professeur agrégé, dans le régime actuel (semi-présidentiel) , à part le président de la République, certains pouvoirs sont reconnus également au premier ministre. Contrairement à cela, le régime parlementaire consacre l’essentiel du pouvoir au premier ministre désigné dans le nouveau texte comme ‘’Président du conseil’’. « Ce Président du conseil n’est pas nommé. En réalité ce n’est pas un choix qui viendrait du peuple mais c’est le Chef de la majorité donc parlementaire qui deviendrait automatiquement président du conseil », a-t-il expliqué.
Sur l’argument budgétaire donné pour justifier la nécessité du régime parlementaire en évitant l’élection directe du président par le peuple, l’opposant trouve que ce n’est pas fondé. « Dans un pays qui parle des dépenses, on doit pouvoir rationaliser les choses. A quoi ça sert finalement aussi le Sénat pour nous pour ne pas trouver une constitution qui nous ferait réaliser davantage d’économies », a-t-il ajouté.
Le professeur se dit être prêt pour un débat télévisé au maximum à quatre entre lui, les universitaires qui ne trouvent pas inopportun le changement de régime en cette période.
Atha ASSAN