Suite à la décision de passer à une deuxième lecture de la Constitution togolaise, les consultations des parties prenantes a été évoquées par la présidence togolaise comme étant la cause du réaménagement du calendrier électoral du 20 avril prochain.
Toutefois, les autorités du pays n’ont pas communiqué une date pour la tenue de ces élections.
Cependant dans une interview accordée à RFI, Gilbert Bawara, ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social parle d’un report de quelques jours ou de quelques semaines.
« Je crois que cela n’a pas besoin de prendre des mois ou des semaines. Donc je suis certain que, en quelques jours, il est possible de rencontrer les acteurs politiques, de la société civile et les citoyens. Donc j’imagine que, s’il devait y avoir un réaménagement, ce serait un réaménagement de quelques jours ou, au maximum, de quelques semaines, pas plus », a affirmé le ministre Gilbert Bawara.
Il a également indiqué au cours de cet entretien que l’initiative du président de la République, en demandant la reélecture de la loi constitutionnelle, est une opportunité et une occasion offertes à l’ensemble des parties prenantes qui souhaitent véritablement sortir des logiques de blocage et d’obstruction d’apporter leur contribution pour améliorer le travail déjà effectué par l’Assemblée Nationale.
» Donc tous ceux qui le souhaitent, notamment l’ANC et la CDPA mais également les autres, nous espérons que nous allons trouver du répondant de la part de ceux qui critiquaient hier et auxquels il est donné maintenant l’occasion de pouvoir apporter leurs contributions pour améliorer le travail initié et mené par l’Assemblée Nationale », a déclaré Gilbert Bawara.
Pour rappel, il s’agit d’un deuxième report des élections prévues préalablement pour se tenir le 13 avril puis le 20 avril.
Christian Palley