L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) s’est prononcée sur l’élection des nouveaux membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la semaine dernière à l’Assemblée Nationale.
Tout en leur souhaitant bon vent dans l’exécution de leur travail, l’ASVITTO exhorte ces nouveaux commissaires à faire preuve de rigueur, d’impartialité et d’indépendance dans leur mission. L’association leur demande également de se plancher beaucoup plus sur le mécanisme de prévention de la torture au Togo.
Selon Kao Atcholi, président de l’ASVITTO, il va falloir que la CNDH puisse avoir véritablement les mains libres pour travailler de façon indépendante pour préserver la dignité des populations, pour protéger les droits de l’Homme de façon convenable.
» Depuis toujours, nous avions dénoncé la torture et nous n’avions pas vu l’efficacité de la CNDH, la preuve c’est que les victimes de la torture sont toujours en détention malgré les décisions de justice demandant leur libération. Si les nouveaux commissaires de la CNDH ont l’intention d’améliorer la situation des droits de l’Homme en respectant les conventions internationales auxquelles le Togo fait partie, il n’y pas de soucis à travailler avec eux mais si ce n’est pas le cas nous allons les dénoncer publiquement », a affirmé le président de l’ASVITO au micro de nos confrères de la radio Zéphyr.
Créée en 1987, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) est une institution apolitique qui a pour mission de promouvoir, protéger et prévenir la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradant ainsi que la protection des défenseurs des droits de l’homme au Togo.
Rachel Doubidji