Chaque année, des milliers de personnes sont blessées ou perdent la vie en étant victimes d’actes terroristes.
Les victimes et les survivants de ces actes doivent trop souvent lutter pour faire entendre leur voix, obtenir une assistance et faire respecter leurs droits. Celles-ci se sentent en effet oubliées et négligées une fois que les conséquences immédiates d’une attaque terroriste s’estompent, ce qui peut aggraver leur traumatisme.
Certains États ne disposent pas de ressources et des capacités nécessaires pour répondre aux besoins des victimes du terrorisme à moyen et à long terme, ce qui rend parfois difficile leur rétablissement et leur réintégration dans la société.
L’assemblée générale des Nations Unies a donc proclamé en 2017, le 21 août , journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme.
Cette journée vise à honorer et de soutenir les victimes et les survivants du terrorisme et de promouvoir et protéger le plein exercice de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux.
Faut-il le savoir, depuis fin 2021, le nord du Togo est de plus en plus ciblé par des attaques terroristes. A l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance du Togo, Faure Gnassingbé a déclaré qu’environ 100 civils et 40 militaires avaient été tués depuis les premières attaques djihadistes.
Rachel Doubidji