Après l’étape d’enrôlement des électeurs, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) passe à la phase d’apurement des listes électorales. Un exercice qui a commencé depuis le 26 juin dernier.
Cet exercice de croisement et de vérification des données biographiques ainsi que biométriques, informe-t-on, « vise d’abord, à détecter de possibles inscriptions multiples et indus. Quelques 91 mille dossiers de potentiels doublons ont été répertoriés. Il vise, ensuite, à procéder à leur traitement administratif ».
En effet, cette opération est recommandée par le code électoral en son article 61 qui dispose que lorsqu’il est constaté qu’un électeur est inscrit sur plusieurs listes, seule la dernière inscription est prise en compte. De fait, il est procédé d’office à sa radiation sur les autres listes. Aussi, lorsqu’un même électeur est inscrit plusieurs fois sur la même liste, il ne doit y subsister qu’une seule inscription, précise le code électoral.
L’article 123, quant à lui, relève les différentes dispositions pénales possibles encourues en cas de fraude liée à l’inscription sur les listes électorales.
Par ailleurs, la prochaine étape sera l’affichage des listes électorales provisoires obtenues et la CENI invitera les inscrits à aller les vérifier pour d’éventuelles réclamations. S’ouvre ainsi la période du contentieux sur les listes électorales.
Le recensement électoral en vue des élections de 2023, commencé le 29 avril 2023, a pris fin le 14 juin dernier sur tout le territoire national togolais.
Atha ASSAN