Le train des élections régionales est en marche. Les Commissions électorales indépendantes locales (CELI) sont en train d’être mises en place. Les partis politiques se mobilisent pour être dans la course.
Aucune formation politique n’est pas dans la logique du boycott compte tenu de l’importance capitale de cette élection qui n’est que la deuxième étape de la décentralisation amorcée par le gouvernement avec l’organisation des élections locales en 2019.
Au niveau de la Dynamique Monseigneur Kpodzro devenu Dynamique pour la majorité du peuple pour s’opposer à l’idéologie du prélat et participer aux élections, un appel à la mobilisation est lancé à l’endroit de la population. Pour les responsables de ce mouvement, prendre part aux échéances à venir serait une « opportunité pour satisfaire le désir ardent de tous les Togolais d’être gouvernés de manière démocratique ». « Le moment est venu, allons-y ! », a lancé la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et membre de la Dynamique de la majorité du peuple, Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Du côté de la CENI, on se donne énergiquement pour la tenue effective de ces élections cette année. Les agents opérateurs de saisie ou agents recenseurs sont déjà en formation pour assurer la mise à jour de la liste électorale et aussi sensibiliser la population. La semaine dernière, le gouvernement a annoncé la période du 29 avril au 3 juin 2023 pour le recensement électoral, période choisie par la CENI.
Notons que les élections régionales sont très importantes pour le développement du pays. Elles permettront de rentrer dans une approche d’administration plus près de la population en dynamisant les régions.
Atha ASSAN