Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié ce lundi 20 mars, son sixième rapport.
Ce rapport qui est un résumé des 10 000 pages des travaux intermédiaires publiés depuis huit ans sur l’état de la science, le réchauffement climatique et ses conséquences, les moyens de l’atténuer et de s’y adapter indique que le réchauffement climatique est la conséquence des émissions de gaz à effet de serre par l’humanité avec au premier rang le dioxyde carbone (CO2).
Le rapport, selon Hoasung Lee, l’expert qui a dirigé les travaux, souligne l’urgence de mettre en place des actions plus ambitieuses et montre que si l’on agit maintenant, il est encore possible d’assurer un futur durable et vivable pour tous.
Matthias Garschagen, l’un des 93 auteurs de ce rapport a précisé que « ce qui est très important dans ce rapport en comparaison avec les précédents, c’est la compréhension des risques si on dépasse un réchauffement de 1,5°C. C’est une hypothèse probable vers laquelle nous amènent les politiques actuelles. Nous perdons alors des écosystèmes, les glaciers, les récifs coralliens et plus encore. Certaines de ces pertes sont irréversibles. Dépasser la limite peut parfois être tentant mais cela ne doit pas l’être vu les risques l’un des 93 auteurs de ce rapport ».
Le Giec a également fait savoir que les engagements actuels pris par les États conduisent à un réchauffement de 2,8°C en 2100. Cependant, il estime que le réchauffement attendra vraisemblablement 3,2°C à cette même échéance si des actions ne sont pas faites pour les mettre en œuvre.
Les scientifiques proposent donc deux solutions notamment l’atténuation du réchauffement et l’adaptation aux changements climatiques.
Rachel Doubidji