Le Togo se prépare pour l’organisation des élections régionales cette année. Intervenant sur le sujet ce 27 février 2023 chez nos confrères de Victoire Fm, Jean Kissi, Secrétaire national du Comité d’action pour le renouveau (CAR), a insisté sur la position de son parti.
Pour l’ancien député et actuel conseiller municipal de la commune Golfe 5, l’organisation des élections régionales doivent être repoussée ou à la limite les couplées avec les élections législatives pour économiser de l’argent et satisfaire d’autres besoins de la société.
Selon Jean Kissi, le recensement électoral est prévu pour durer au moins 9 mois. Avec le mois de février qui tire déjà à sa fin, dit-il, il ne reste que 6 mois pour avoir des listes fiables. « Si le recensement prend fin en septembre, nous aurons les élections régionales en octobre et puis en novembre des élections législatives. Est-ce que nous pouvons aller chez les Togolais pour leur dire que sortez nous allons faire campagne pour aller à une élection en octobre qui est régionale qui va nous coûter 15 milliards FCFA au niveau du pays et encore retourner les déranger en novembre pour leur dire sortez qu’on va faire encore des élections législatives ? », s’est-il interrogé.
En couplant les deux élections, affirme Jean Kissi, le pays va « économiser au niveau institutionnel près de 15 à 16 milliards ». Aussi, ajoute-t-il, les partis politiques vont aussi dépenser moins.
Mode d’organisation des élections : une affaire de la CENI
Au niveau du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) peut décider du couplage ou non des deux élections. « Ce n’est pas le gouvernement qui décide en réalité du mode d’organisation des élections, c’est la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », avait précisé le ministre Christian Trimua, porte-parole du gouvernement.
Pour rappel, la Commission électorale nationale indépendante a pris fonction depuis avril 2022.
Atha ASSAN