Le Président de la République, Faure Gnassingbé et ses pairs de la sous-région (Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire…) se sont rencontrés le 22 novembre 2022 dans la capitale ghanéenne, Accra dans le cadre du sommet des chefs d’Etats de l’Initiative d’Accra. La menace terroriste était au cœur de la réunion.
D’après l’information publiée par la Présidence de la République togolaise, les chefs d’Etat ont, au cours de cette conférence de haut niveau, « identifié les défis et enjeux du terrorisme et la mise en lumière des actions et activités de l’Initiative d’Accra. Il a été question de solliciter l’appui de la communauté internationale sur la situation sécuritaire préoccupante de la sous-région ».
Ils ont proposé des stratégies concrètes pour une coopération sécuritaire renforcée et durable entre les Etats membres d’une part et dans la sous-région ouest africaine d’autre part.
Le Président de la République « a partagé avec ses homologues les stratégies mises en place au Togo pour prévenir et endiguer les menaces sécuritaires avec notamment l’opération « Koundjouaré » et le Plan d’Urgence pour les Savanes pour renforcer la résilience des populations ».
L’Initiative d’Accra a été lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme violent dans la région. Elle vise à prévenir la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières. Sa raison d’être : promouvoir l’échange d’informations ainsi que la coopération dans la conduite d’opérations militaires transfrontalières. Sauf que depuis son lancement en 2017, il n’y a pas eu vraiment d’action concrète.
Atha ASSAN