Le ton est donné ce lundi 24 novembre 2022 pour le démarrage officiel du 5ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) au Togo. Cette opération qui dure 3 semaines a débuté hier (23 octobre) et se poursuit jusqu’au 23 novembre.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpessi, au cours de la cérémonie de lancement, a invité l’ensemble de la population à œuvrer pour une bonne réussite de l’opération. « Je lance un appel citoyen à toute la population pour réserver un accueil chaleureux aux agents recenseur et fournir les informations demandées qui concernent plusieurs aspects de leur vie », s’est-il prononcé.
Par ailleurs, ajoute le ministre, « le gouvernement compte également sur l’engagement des membres des comités locaux du recensement notamment les maires, les préfets, les chefs traditionnels, les responsables régionaux et préfectoraux, les représentants des partis politiques, les syndicats…pour porter avec lui l’appel à l’adhésion, à la mobilisation de la population pour se faire recenser ».
A noter que ce recensement relève d’une décision du gouvernement togolais à travers le décret N°2018-176/PR du 10décembre 2018, de procéder au 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) pour permettre au pays de disposer des données exhaustives, fiables et détaillées sur la population. « Les résultats de ce recensement nous permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population, de connaître la situation sociale des populations vulnérables notamment les personnes vivant avec un handicap, les orphelins, les enfants, les personnes âgées et les femmes à des niveaux géographiquement désagrégés ; de même les caractéristiques de l’habitat et du cadre de vie de la population seront également connues », a affirmé Payadowa Boukpessi.
Plusieurs partenaires appuient le Togo sur le projet. Il s’agit, entre autres, de la Banque mondiale, du Système des Nations unies, de l’UNFPA, du PNUD, de l’OIM, de l’UNICEF et de la GIZ.
Atha ASSAN