Chaque 26 septembre est dédiée au plan mondial à la contraception. Elle est soutenue par de nombreuses organisations non-gouvernementales dans différents pays. Pourquoi une journée mondiale de la contraception ?
Elle a pour but essentiel la réduction du nombre de grossesses non désirées dans le monde. Ainsi, au cours de cette journée, les acteurs du monde de la santé et auxiliaires informent et sensibilisent aux méthodes de contraception et aux risques liés aux rapports non protégés.
Selon un rapport, 215 millions de femmes dans les pays en voie de développement n’ont toujours pas accès aux services de planification familiale. Une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement clandestin faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.
Le Togo, pays membre de l’Unité du partenariat de Ouagadougou, dans ses nouveaux engagements PF pris pour l’horizon 2030, ambitionne augmenter le taux de prévalence contraceptive chez toutes les femmes de 20,4% en 2020 à 29,5% en 2026 ; et ceci face aux besoins non satisfaits qui sont de 34%.
Par ailleurs, la situation des grossesses précoces est toujours alarmante dans le pays même s’il est annoncé cette année une baisse de 15% par rapport à l’année précédente. Selon M. Simtokina N’GANI, responsable planification familiale au ministère de la santé, « 17% de jeunes filles, sur le plan national, ont déjà eu un enfant ; plus de 88% de filles ont déjà eu un rapport sexuel. Au niveau scolaire nous avons à peu près 3000 grossesses et chaque année durant 5 ans suite à ces grossesses, les avortements provoqués qui suivent tournent autour de 1000 et 1500 », a-t-il indiqué.
A noter qu’au Togo, la loi n° 2007-005 du 10 janvier 2007 sur la santé de la reproduction en son article 8 stipule : « …Nul ne peut être privé de son droit à la santé sexuelle et à la santé de la reproduction ».
Atha ASSAN