Les agriculteurs doivent contourner des contraintes dont celles des sols dans les différentes filières afin d’obtenir des rendements. La conception d’une carte de fertilité des sols s’est avérée nécessaire pour les aider au mieux à gérer la situation et augmenter les productions.
Quels sont les besoins en engrais et fertilisants des sols ? Quelles cultures leurs sont adaptées ? Les bases de données de la carte de fertilité des sols apportent des réponses à ces différentes questions et font déjà des heureux parmi les producteurs.
Résultats
Les travaux ont été démarrés sur le territoire depuis 2017 par l’Institut togolais de la recherche agronomique (Itra) sous l’impulsion du gouvernement. Toute la superficie agricole utile, soit 3 592 600 hectares, est concernée. Elle doit être échantillonnée, analysée et ensuite suivent les recommandations. Alors que 93,6% de terres, soit 3 362 180 hectares sont échantillonnés, les résultats d’analyses de 2 012 500 hectares sont déjà disponibles.
Pour que les données disponibles soient à la portée de tout le monde, elles ont été informatisées et rendues accessibles aux producteurs sur un site (fertilitogo.tg). Ressources des sols, caractéristiques et recommandations y sont proposées par l’Itra. Rien n’est laissé au hasard. Tout est mis en œuvre pour aider les agriculteurs à répondre de manière adaptée aux besoins des sols en engrais, fertilisants et même en termes de cultures.
Bonnes affaires
Principaux bénéficiaires, les agriculteurs se sont appropriés l’outil. Ils suivent les recommandations qui les aident à augmenter le rendement dans les zones couvertes. Les recommandations dans la préfecture d’Agou leur ont permis d’être à 2,5 tonnes de riz ; 1,5 tonne de maïs ; 08 tonnes de manioc ; 0,6 tonne de cacao et 0,8 tonne de café. Ces chiffres peuvent augmenter si ces derniers prennent en compte d’autres recommandations. On parle de 25 tonnes de manioc ; 06 tonnes de riz ; 04 tonnes de maïs ; 02 tonnes de café et 1,5 tonne de café.
Ceux de la préfecture de Tchaoudjo avec les anciennes recommandations s’en sortent avec 09 tonnes d’igname ; 2,5 tonnes de riz ; 1,5 tonne de maïs et sorgho ; 2,5 tonnes de riz et 0,8 tonne de coton. Les recommandations assurent une augmentation des rendements si les producteurs les suivent en matière de dose de fumure.