Les clés de huit véhicules très sophistiqués y compris une ambulance destinées au centre des opérations d’urgence de santé publique (COUSP) sont remises ce 19 août 2022 au ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins par la directrice région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Matshidiso Rebecca Moeti. Une action qui vise à soutenir le Togo dans sa lutte contre les situations d’urgence sanitaire.
L’action rentre dans le cadre du projet de SURGE (Renforcement et d’utilisation des équipes d’intervention d’urgence). A part le matériel roulant, une salle de formation ultramoderne est équipée pour assurer le renforcement de capacité de façon continue d’une équipe de 50 personnes constituée pour assurer des interventions rapides sur le terrain.
Selon le ministre de la santé, le professeur Moustafa Mijiyawa, contrairement à ce qui se faisait avant, la logistique et l’équipe seront dédiées exclusivement aux urgences. « Dans le passé, ces véhicules, par exemple, étaient d’emblée affectés aux usages courants et lorsqu’il y a une urgence qui survient on est toujours dans l’improvisation ; ce qui est retenu maintenant c’est que ces véhicules seront à disposition et seront exclusivement dédiés aux situations d’urgences », a-t-il insisté qui promet une « utilisation rationnelle et orthodoxe » des outils au bénéfice de la population.
Pour le coordonnateur du centre des opérations d’urgence, Dr Kokou Tossa, désormais lorsqu’il y aura un problème, l’équipe d’urgence peut être sur le terrain en au plus 48 heures pour aller aider les formations sanitaires, les directions préfectorales régionales de santé à le résoudre.
Même appréciation chez Dr Matshidiso Rebecca Moeti qui indique qu’il est important d’être mieux préparé pour faire face aux urgences de santé publique. Ce qui permettra, dit-elle, de changer de façon efficace la manière de gérer les urgences sanitaires dans la région.
A noter qu’à part le Togo, 4 autres pays bénéficient du programme SURGE de l’OMS. Il s’agit de la Mauritanie, du Niger, du Botswana, du Nigéria qui expérimentent la phase pilote du projet.
Atha ASSAN