C’était prévue se tenir à Lomé le 21 avril prochain : la conférence ministérielle sur les transitions politiques. Aux dernières nouvelles, la rencontre internationale vient d’être reportée.
L’annonce de ce report, selon nos confrères de Republicoftogo, est faite à travers un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères. Pour l’heure aucune autre date n’est communiquée.
En effet, cette conférence de haut niveau placée sous le leadership du Chef de l’Etat, a pour objectifs de, entre autres, définir les voies, moyens et stratégies de consolidation du rôle des États et de l’action des organisations régionales au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; répondre aux défis sécuritaires et ceux liés à la lutte contre le terrorisme au niveau des Etats et à l’échelle régionale ; accompagner les processus de transition politique tout en restant engagés dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme de sorte à éviter que les périodes de transition ne constituent des moments de percées et de développement d’activités subversives et terroristes ; réfléchir sur la problématique et les possibilités de dialogue avec les groupes rebelles et/ou d’extrémisme violent dans le contexte régional actuel de lutte contre le terrorisme.
Aussi, sagit-il, d’amener la communauté internationale, notamment les partenaires techniques et financiers des pays de l’Afrique de l’Ouest et de la région du Sahel à apporter un meilleur soutien aux politiques sociales dans les Etats ; définir des actions appropriées pouvant impacter efficacement la vie sociale des populations et des communautés locales de sorte à renforcer leur résilience ; créer une alliance forte des partenaires africains et internationaux autour de la nécessité de sécuriser le Sahel, l’Afrique de l’Ouest et toute autre région du continent confrontées au terrorisme et au risque de déstabilisation .
Étaient attendus à cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères de tout le continent africain, des présidents des commissions régionales et sous-régionales, les délégués des Nations unies, des représentants des organisations de la société civile et autres partenaires.
Atha ASSAN