Le Réseau des Associations des personnes vivant avec le VIH Sida au Togo (RAS+) a présenté ce mardi 1er mars le rapport annuel 2021 de l’observatoire des Droits humains et VIH. Une activité qui entre dans le cadre de journée « zéro discrimination » instituée par l’ONUSIDA depuis 2014.
Pour cette année, renseigne le docteur Amen Hlomewoo, coordonnateur RAS+, « le rapport a montré qu’entre 2020 et 2021, le nombre de personnes stigmatisées est passé de 223 à 419. Le Grand Lomé est en tête avec 177 contre 75 en 2020, suivi de la région des Plateaux, Kara, Centrale, Maritime et Savanes. 75% des personnes stigmatisées sont des femmes et la majorité sont âgées de 25 ans et plus. Certes cette discrimination concerne tous les âges.
Il est à noter que les cas sont plus recensés en milieu familial et social, suivi de l’autostigmatisation. Ensuite viennent le cadre médical et professionnel.
Malgré les efforts pour réduire les violences à l’encontre des personnes vivant avec le VIH, souligne le docteur Amen Hlomewoo, le phénomène est loin d’être endigué. « Il faut redoubler d’effort pour diminuer un tant soit peu cette violation des droits des PVVIH », a-t-il indiqué.
Faut-il le souligner, la présentation de ce rapport a été faite en présence du représentant pays de l’ONUSIDA au Togo, Eric Verschueren.